Elles ont tué leur enfant et ne savent pas pourquoi.
A l’hôpital judiciaire de Castiglione delle Stivière, non loin du lac de Garde, les mères infanticides que la justice a reconnues irresponsables au moment des faits sont internées et soignées.
Giuliana peint : sur les toiles de l’atelier de peinture, angoisses, fantasmes, troubles psychiques se déversent librement et sans qu’il soit besoin de mots.
Stefania parle : au cours des séances avec le psychologue Filipo Nocini, elle s’efforce de récupérer la mémoire de ce qui s’est passé et d’analyser les raisons de son geste meurtrier.
Avec ces jeunes femmes, l’équipe soignante et le spectateur s’efforcent de comprendre comment elles en sont arrivées à commettre l’irréparable.