Le libraire

Un film de Catherine Bernstein et Assen Vladimirov

Avec Romain Gary : Xavier Bazin
Lesley Blanch : Kassiel Noa Asher
Nedy Trayanova : Luiza Grigirova

Image : Jérôme Colin
Montage : Anne Souriau
Montage son : Mourad Louanchi
Assistante réalisation : Maya Zaharieva

Musique originale : Laurent de Gasperis
Décors : Prolet Georgieva, Véronique Barnéoud
Costumes : Lili Dancheva, Marie Rospabe
Maquillage : Bistra Kuncheva
Coiffures : Virginie Dahan
Effets spéciaux maquillage : Vincent de Monfreid

Avec les voix de
Narrateur : Michel Elias
Service secret bulgare : Miglen Mirtchev

 


Etoile de la Scam 2016
23rd edition golden Rhyton Bulgaria documentary and animated film festival 2017
Prix spécial du jury – Prix de la critique – Prix du film d’archives
Prix Independent films at History Film Festival in Rijeka 2018

Dans les archives de la « Darzhana sigursnost » (les anciens services secrets bulgares) figure un dossier au titre mystérieux : « Le Libraire».
C’était le pseudonyme qu’utilisaient les services secrets communistes pour désigner l’écrivain Romain Gary.
En février 1946, Gary est envoyé en Bulgarie en tant que secrétaire de la Légation française et s’installe à Sofia avec sa première épouse, l’écrivain anglais Lesley Blanch.
Ce n’était alors que les prémisses de la guerre froide.
Romain Gary arrive en Bulgarie l’année même où le pays, après avoir été l’allié de l’Allemagne jusqu’en 1944, devient sous la force occupante, une « démocratie populaire ». L’Armée rouge était effectivement sur place depuis la fin de la guerre. Staline et Churchill avaient arrangé la division de l’Europe de l’Est, y compris celle de la Bulgarie. Les calculs avaient abouti à un partage de l’occupation du territoire bulgare : 10% pour les forces d’occupation britanniques et américaines et 90% pour les soviétiques. La France n’avait pas de représentant militaire mais seulement une légation avec un ministre plénipotentiaire.
Romain Gary était chargé de rédiger des rapports sur la situation en Bulgarie et envoyait régulièrement ses câbles diplomatiques au ministère des Affaires étrangères.
Les services secrets bulgares espionnèrent les faits et gestes de l’écrivain pendant les deux ans que dura sa mission à Sofia. Des agents le suivirent dans ses moindres déplacements, lors de réceptions diplomatiques, de séjours à la campagne, dessinèrent des plans de son appartement et espionnèrent même ses relations sexuelles. Femmes de ménages, chauffeurs, portiers, serveurs, écrivains, voisins, amis furent recrutés pour suivre les faits et gestes de l’écrivain.
Durant ces deux années passées à Sofia, Romain Gary assistera impuissant à descente du Rideau de fer.

Une coproduction

Les Films de l'Aqueduc
Mouvement
Profilm
Histoire
France 3 Corse ViaStella
Mosaîk Télévision sans frontière


Avec le soutien
du Centre National de la Cinématographie et de l’Image Animée
de la Procirep et de l’Angoa
de la Collectivité Territoriale de Corse en partenariat avec le CNC
du Centre National du Cinéma Bulgare


Format : HD / durée 51 minutes / © Les Films de l'Aqueduc, Mouvement, France Télévisions, Histoire, Mosaïk, ProFilm 2015


DANS LA PRESSE


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La SNCF sous l'Occupation
T4, un médecin sous le nazisme
Un crime français
Assassinat d'une modiste